Tatiana Cameplo et les élèves de portugais de l’AMEP

Le Jeudi 23 Novembre 2023, une professeure de danse afro-brésilienne est venue pour un moment d’échange avec les élèves de l’option portugais seconde et première. Une opportunité pour les élèves de développer leurs compétences en portugais, mais également pour eux de découvrir de nouvelles cultures et activités.

Découvrez notre interview de la brésilienne !

Tatiana Campelo a fait le voyage depuis Salvador de Bahia afin de venir en Martinique pour un festival. Elle en a donc profité pour venir échanger avec les élèves de seconde et première option portugais. Ceux-ci ont beaucoup apprécié le moment.

“Quand on l’a rencontré, elle était très émotive, elle était vraiment ouverte” – Léana

“J’ai trouvé qu’on comprenait plutôt bien ce qu’elle disait, dans le sens où elle est très expressive, on ressentait beaucoup l’émotion.” – Indees

La brésilienne, de son côté, a pû faire bénéficier les élèves d’une initiation à la danse afro-brésilienne, grâce à sa “méthode Campelo”.

“J’aimerais diffuser ma méthode au monde entier. Donc, bien sûr, être ici en Martinique et vous montrer ma méthode, c’était vraiment super !”

Les projets personnels de Tatiana sont, par ailleurs, étroitement liés avec sa venue à l’AMEP. En effet, “o projeto AGO” (le projet AGO) a pour objectif de toucher les élèves des écoles publiques. Ainsi, ce projet à tout à fait sa place sur notre île, afin de toucher le plus grand nombre.

“Pour moi, c’était très important, d’être ici dans une école. Parce que j’ai un projet, au Brésil, à Bahia, qui s’appelle “AGO”, qui est un projet de danse afro-brésilienne dans les écoles publiques. Et ce projet a aussi une influence en Martinique. C’était d’une grande importance.”

Ce moment fût édifiant pour les élèves, qui ont d’ailleurs partagé avec la danseuse un poème pour le jour de la conscience noire au Brésil: “me gritaram negra”.

Tatiana Campelo décrit d’ailleurs cet événement comme très festif dans son pays, car c’est une cause extrêmement importante, symbolisant la lutte contre l’oppression de la part des maîtres blancs sur les esclaves. Il faut noter que l’abolition de l’esclavage au Brésil est beaucoup plus tardive que celle de la Martinique : c’est le 13 Mai 1888, soit 40 ans après la notre (22 Mai 1848), que les esclaves sont enfin libérés !

Ce moment de partage restera gravé dans la mémoire des élèves de portugais.

NB

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