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L’ex ministre de l’éducation nationale a annoncé en 2023 les réformes qui seront mises en place pour 2024, et bonne année !
Le redoublement décidé par les professeurs.
L’ex ministre de l’Éducation nationale, Gabriel Attal, publiera, au premier trimestre de 2024, un décret permettant à l’équipe pédagogique, et non plus aux familles, d’avoir le dernier mot pour décider du redoublement d’un élève. En tranchant ce débat, il veut lutter contre « l’échec forcé » d’élèves qui passeraient en classe supérieure malgré de trop grandes lacunes.
« J’entends vraiment cette consigne du dernier mot laissé à nos professeurs, sur les décisions du redoublement, comme un signal qui est donné à chacun d’entre nous, pour s’emparer, dès le début de l’année de CP, des compétences qui vont permettre aux élèves de progresser dans l’ensemble des acquisitions nécessaires en CP », explique la rectrice d’académie, Nathalie Mons.
« Par conséquent, cela veut dire que nous allons encore plus nous mobiliser, dans ce début d’année. Nous allons aussi proposer des stages de réussite, pour que, justement, à la fin de l’année, nous ne soyons pas obligés de préconiser des redoublements ».
Des groupes de compétence au collège
Mi-novembre, après la publication des résultats des évaluations nationales de septembre dernier, Gabriel Attal avait fait part de son inquiétude, concernant le niveau des élèves de 4ème.
“La réponse pourrait être des groupes de niveau au collège”, avait-il alors estimé.
De nouveaux programmes à l’école primaire. Le ministre de l’Éducation nationale a annoncé une refonte des programmes de la maternelle au CE2, en vue de la rentrée pro- chaine. Un travail similaire sera mené sur le CM1 et le CM2, pour la rentrée 2025. Des programmes « moins volumineux » seront mis en place.
Une réforme du brevet
Le ministre de l’Éducation nationale a par ailleurs annoncé l’évolution du diplôme national du brevet (DNB) à partir de la session 2025.
Le poids des notes des épreuves d’examen passera à 60%, contre 50% aujourd’hui.
Le contrôle continu comptera donc, lui, pour 40% et s’appuiera sur les notes réelles obtenues par les élèves tout au long de l’année, plutôt que sur le système par compétences aujourd’hui appliqué. L’obtention du diplôme du brevet deviendra une condition pour l’accès au lycée. Ceux qui ne l’obtiendront pas devront passer par une classe « prépa-lycée » pour rattraper leur retard académique.
La suppression du correctif académique
Dès la session 2024 du brevet et du baccalauréat, le « correctif académique » sera supprimé. Aujourd’hui, un jury composé de plusieurs professeurs se réunit pour comparer la correction des différentes copies, et modifier certaines notations qui s’éloigneraient trop de la moyenne. En mettant fin à ce système, seules les notes attribuées par le correcteur de la copie compteront pour l’attribution ou non du diplôme.
Le lycée professionnel
Au lycée professionnel, à compter de la rentrée prochaine, le volume horaire des enseignements généraux en terminale professionnelle sera renforcé sensiblement. Par ailleurs, les cours de mathématiques et de français en seconde et en première professionnelles se dérouleront en petits groupes.
L. D-S-M
